• 9 - Espagne : Récompense des voisins

    C'était quelques semaines avant noël. Tout semblait être calme dans une maison en Espagne. Pourtant la tension était palpable. Et pour sur, Luis préparait un cadeau pour sa chère voisine, la belle Esmeralda. Comme chaque année, les voisins les plus actifs étaient récompensés par un panier garni de nombreux produits de la région. Luis voulait la remercier plus particulièrement, car non seulement elle a été une citoyenne modèle mais aussi qu'elle lui avait donné une bonne raison de pouvoir sourire à nouveau. Il rempli alors son panier en osier de divers denrées les plus connues dans ce pays. Passant de la traditionnelle Huile d’olive, à divers fruits, tel que les noix, les amandes et des fruits secs : raisins, abricot et autres…Sa voisine était très friandes de ce genre de petites gâteries qui étaient souvent moins calorique que ces boîtes de chocolats fourré aux pralines.

    Il y ajouta une petite boîte de pâtes d’amandes aux formes diverses et variés, tel que des fruits, des petits animaux et même un en forme de petit ange, au cheveux blond et aux yeux marron, fait par un maître pâtissier-chocolatier.
    Il ajouta encore du turron, ce fameux nougat qu’enfants comme adultes aimaient tant, un nougat fait de miel et d’amande. Ce nougat pouvait faire ressortir des souvenirs d’enfance, quand ils n’étaient qu’à l’école maternelle ou primaire et qu’il tapait sur ce personnage fait de bois, à partir d’une bûche, symbolisant un lutin. Chantant une chanson pour en faire sortir le turron. Puis on le frapper pour le casser et sortir tous les turrons caché à l’intérieur afin de le partager avec tous les enfants de l’école.

    Après ce passage de l’enfance, Luis rajouta d’autre mets délicieux, car pour lui le panier n’était jamais assez garni. Il y ajouta des marrons glacés de Galice, célèbre pour leur goût mais aussi pour la qualité de la présentation. Tous dans une petite boîte, bien triés, alignés sur une même rangé, sur deux étages.

    Dans ce grand panier d’osier, il y ajouta une corne d’abondance dont sortait une multitude de fruit et de légumes aux couleurs éclatantes, aux odeurs enivrante refaisant penser au temps qu’il y avait ici dans ce pays. Un temps chaud et ensoleillé. Oui, ces fruits et légumes sentaient bon le soleil qui pouvait raviver nos cœurs, et plus précisément le cœur de la belle Esmeralda.
    Par la suite, il y ajouta un jambon entier, afin que dans les soirées d’hiver, la jeune femme resplendissante n’ai pas a allé chercher un grand jambon qui pourrait non pas lui être trop lourd, mais peut être plus embarrassant à porter. Un Cava s’ajouta dans ce panier, une sorte de mousseux, avec aussi des truffes, célèbres champignons au goût extraordinaire, accompagné de fruits à l’eau de vie.

    Le jeune homme semblait être fier de sa composition. Il voulait à tout prix lui offrir à elle, sa belle Esmeralda. Afin d’atteindre son cœur. Cependant une question se posait dans la tête de cet homme. Sa famille allait-elle accepter qu’un voisin, simple vendeur dans une boutique de chaussures, puisse courtiser une si belle fille d’une famille riche. Qui plus est qu’elle faisait partie d’une de ces familles où les valeurs comme l’honnêteté, le travail et la famille étaient plus important que l’argent.
    Le père était sévère et ne laisserait pas sa fille pour un moins que rien, sauf si ce dernier lui prouvait qu’il avait de la valeur.

    Luis avait beau tourné le problème dans tout les sens, rien ne lui venait à l’esprit. Puis finalement, en regardant un des livres de poésie qu’il appréciait tant, il s’était finalement décidé à ajouter à ce panier un petit poème pour elle, puis un pour le père de famille.

    Sur le premier, il y écrivait que la beauté de la jeune fille lui avait éblouit les yeux, qu’il ne pouvait pas cesser de penser à elle lorsqu’il dormait et que dans la rue ou dans le couloir, il l’apercevait, il vérifiait constamment que cette dernière était bien en sécurité. Il admirait aussi sa force de caractère. Elle ne mâchait pas ses mots et aller droit au but, au risque de blesser quelques uns. Sans pour autant perdre de sa beauté, elle allait aussi en aide aux autres. Faisant un de ses métiers qui était assez prenant, pédiatre, elle était encore plus belle quand elle souriait à ses patients qui s’étaient gravement blessé. Un simple sourire pour essayer de les réconforter dans leur douleur.
    Son intelligence était telle qu’elle aidait beaucoup d’enfants dans le quartier qui ne savait pas forcément lire ou écrire.

    Une fois le poème écrit pour sa dulcinée, Luis reprit un papier et une enveloppe afin d’écrire un autre poème pour le père, pour lui faire comprendre qu’il aimerait beaucoup mieux apprendre sur sa fille et la courtiser.
    Il prit sa plus belle écriture et se mit à parler de sa fille, si belle, si délicate, si franche. Lui expliquer oh combien cette dernière avait touché son cœur. Qu’elle était devenue le rayon de lumière de sa vie. Qu’ils avaient pour le moment que partager quelques week-ends dans des cinémas ou des restaurants, mais qu’il aimerait être encore plus proche d’elle. Il demandait s’il avait l’autorisation de courtiser une fille si merveilleuse. Il promettait de veiller sur elle, de jour comme de nuit. D’être présent pour les bons comme les mauvais moments. Il n’avait nullement peur des difficultés que cela pouvait entraîner. Il aimait cette fille pour se qu’elle était.

    Une fois la lettre écrite, il l’ajouta dans le panier, en précisant bien qu’il s’agissait un mot pour Monsieur son père.
    Il emballait le panier en osier et se promet de le lui donner quand elle reviendra du travail. L’hôpital public de Madrid.

     

    A suivre...


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