Deuxième jour de décembre, un lundi, aprés le travail la jeune demoiselle continue de chercher une histoire à la fois magique, qui pourrait être vécue et en même temps fantastique. Les journées commençaient à fortement racourcir. Le froid fit frissoner les quelques feuilles restantes sur les branches d'arbres. Les animaux se réfugiaient dans leur terrier pour hiberner. Et elle au s'emmitouflait dans son grand manteau rouge.
Doucement la jeune femme marche tranquillement dans les ruelles pour rentrer chez elle. Une histoire, un dessin et des idées de cadeaux pour les festivités dans la tête. Mais ce n'était facile de consillier l'ensemble. La fatigue se faisait aussi ressentir, du à l'absence de vacances pendant la période estivale. Le froid vien lui souffler dans le cou, lui rappelant qu'elle avait oublié son écharpe chez elle. Puis son regard se tourna vers une boutique d'antiquité, où une bouteille de verre avec un bateau était visible. Et le déclic s'enclencha dans sa tête. Faisant ces derniers achats, avant de retourner sur son écran pour saisir l'histoire qu'elle imaginait.
1990, en Hiver à quelques semaines de Noël. Sur les côtes du Sud de la France, un artistes aux longs cheveux noirs se promenait sur le sable. Il avait l'air d'un hippie sortie du passé pour venir se promener dans le futur afin de comprendre le devenir de ce monde. Pourtant, il vivait bien l'époque actuelle. Il n'était pas venu des années 80, mais bien de ces années 90. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Et ce jeune artiste avait besoin de sa recherche d'inspiration. Aussi l'air marin était sa muse. Et même si l'hiver rendait la plage déserte, que le froid pouvait faire frissonner les plus courageux d'entre eux, lui aimait revenir à chaque fois dans cet endroit. L'inspiration était toujours au rendez-vous. Antoine, parce que c'était comme cela qu'il s'appelait, jeune dessinateur n'aurait jamais imaginé que cette recherche d'inspiration, l'amenerait vers un objet brillant au reflet du soleil froid de Décembre.
Il alla vers ce dernier pour découvrir que l'objet en question était une bouteille où du papier était enroulé avec un morceau d'alluminium. Le soleil avait permis d'attirer l'attention. Curieux, Antoine ouvrit la bouteille pour découvrir un petit morceau de papier d'un cahier d'écolier. L'écriture était celle d'un jeune enfant, de plusieurs ratures, des fautes d'orthographe, de petits coeurs sur les i. Antoine s'assit sur un rocher pour lire cette lettre.
"Bonjour,
Je m'appelle Angelica et j'ai 6 ans.
J'envoie cette lettre à la mer pour faire un voeu. Je vis dans un hôpital depuis toute petite. J'ai une leucémie. Je n'ai pas bien compris pourquoi j'ai cette maladie. Mais je ne peux pas faire comme toutes les petites filles de mon âge.
Ma maman vient me voir tout les jours. Elle ne le dit pas, mais je sais qu'elle est triste. Les médecins ont dit que j'avais peu de chances de vivre jusqu'à mes 20 ans. Mon papa lui veut que tout aille bien et demande de me soigner.
Les médicaments n'ont pas un bon goût. Mais avec ça je peux aller à l'école à l'hôpital. Les professeurs sont trés contents de moi. Et pour Noël, je vais pouvoir aller à un hôpital prés de la mer.
Mais j'ai un voeu à faire, aux anges, aux sirènes, aux fées... Ma maman est enceinte. Je souhait que mon petit frère ou ma petite soeur n'est pas la même maladie que moi. Je voudrais voir leur vrai sourire à Papa et à Maman. Celui avant que je sois à l'hôpital. Je ne sais pas si le Père Noël existe. Mais je veux que mon souhait se réalise.
Bisous.
Angelica."
Emu par cette lettre naïve, innocente, douce et pleine d'espoir, Antoine voulut faire quelque chose pour cette petite fille. Malheureusement, il n'avait aucun indice pour envoyer une réponse, ou agir avec la famille. Cependant, il avait une idée pour lui offrir sa réponse.
Le jeune dessinateur se rendit dans son studio pour dessiner en quelques planches de bandes-dessinées sa rencontre avec la bouteille à la mer, l'histoire que la petite fille avait raconté, sans mettre de visage bien spécifique, afin de garder cette idée qu'il ne connaissait, ni le visage, ni l'origine de cette lettre. Pour essayer de publier cette histoire et deverser les fonds récoltés pour les soins de la petite Angelica. Avant Noël. Le travail de tout un espoir.
A suivre...
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