• Jour 12

    12 : Loupe

     

    mouton

     


    La journée était bien entamée. Impatient les enfants du quartier dans lequel jouait Jean regardait impatient par la fenêtre l'arrivé de leur conteur préféré. Ils savaient que ce dernier n'arrivait pas à heure régulière, cependant les enfants avaient peur qu'il n'arrive pas. Ils avaient tous demandé à Leo de se rendre chez Jean, se qu'il fit sans demander de conditions. Aprés avoir écouter les précautions de sa mère et de prendre ses affaires pour ne pas attraper froid, le petit Leo s'en alla chercher Jean. Il n'avait nullement peur que Jean arrive en retard. Il savait que même si ce dernier était malade, il demanderait à se que un de ses amis viennent à sa place.


    Il avançait paisiblement et brusquement sur un pont, il entendit le son de l'accordéon de Jean. Leo passa la tête par dessus le pont. Il le vit entrain de jouer devant quelques personnes qui se cachaient sous le pont, dans l'ombre.


    "Monsieur Jean ? Vous jouez aussi ici ?"

    demanda Leo en voulant descendre du pont.


    Ayant terminé son morceau, il tendit l'oreille et se tourna vers le visage de Leo qui rougit du froid. Un sourire lumineux sur le visage. Les yeux brillants. Le nez aussi rouge que ses joues. Soudain, il vit Jean remontant de la berge. Les personnes avaient disparu.


    "Bonjour mon petit Leo. Comment vas-tu ?"

    demanda Jean.


    "Je vais bien. Les autres enfants du quartier n'étaient pas sur que vous veniez ce soir. Mais moi j'étais sur que vous seriez là."

    sourit Leo en sautant de joie de voir son maître arrivé.


    "Tu es trés amusant. Allez, on y va."


    Immédiatement, ils se remirent en marche pour se rendre dans le quartier non loin de Notre Dame de Paris.
    Une fois sur place, les enfants sortirent de leur maison pour se regrouper et accueillir Jean comme il se doit. Oubliant même qu'ils avaient demandé à Leo de les aider.
    Mais le petit garçon n'était pas du genre rancunier. Il voulait simplement aidé Jean et écouter l'histoire. S'asseyant tranquillement, il écouta paisiblement.
    Cette fois ci, c'était une histoire d'un commissaire qui était très performant et aussi trés sérieux faisait régner la justice en Espagne.


    Il se prénomait Luis et vivait paisiblement dans une petite ruelle d'un quartier rural. Même s'il économisait pour permettre de vivre, et d'aider les gens du quartier. Dans son secteur criminel, il avait comme inspectrice, la jeune Esméralda. Elle venait d'un quartier rural comme le sien. Orpheline depuis sa naissance, elle avait consacré sa vie à rendre les rues plus sure, à faire que l'espagne ne régne pas par la violence. Heureusement pour elle, des personnes trés bienveillante venait souvent l'aider et lui ont permis d'étudier pour travailler dans la police afin de protéger les ruelles. Alors elle se devait de les rembourser en protégeant leur ruelle à leur tour.
    Alors que Noël approchait, Esméralda était encore sur une enquête de kidnapping pour retrouver un petit enfant. Elle avait cherché nuits et jours cet enfant. Elle espérait de les retrouver, mais elle ne semblait pas avancé dans son enquête. Comme si quelque chose manquer au puzzle. Le commissaire Luis arriva et attrapa une loupe pour la mettre devant les yeux de sa collégue.


    "Alors Esméralda, as-tu trouvé quelque chose ?"


    "Non, je suis dans une impasse. Comment m'en sortir ? Les ravisseurs n'ont rien demandé. Comme s'ils avaient eu se qu'il fallait en prenant l'enfant. Mais pourtant la famille n'a rien d'incroyable. Elle n'a ni d'ennemi. Ni de grosse fortune. En plus aucune autre affaire n'a l'air d'être lié. Comme si tout n'était que coïncidence. Comme s'ils avaient effacé leur traces."

    souffla Esméralda désespérer.


    "Alors essaye de voir avec une loupe les indices que tu as en ta possession. Je l'ai toujours dit. Si la situation te semble impossible à résoudre, reprend tout au début. Chaque piéce une à une, à la loupe."


    Les mots à la Loupe résonnèrent dans la tête d'Esméralda.
    Oui. Il y avait un seul indice qu'elle n'avait pas prit en compte plus sérieusement. La loupe que l'enfant avait reçu chez lui. Une loupe avec un manche en bois. Travaillait minutieusement. Ce n'était pas un objet qu'on recevait à la coutume. Les parents n'avaient pas acheté la loupe et aucune personne de la famille ni des proches n'avaient visiblement eu cette idée d'offrir une loupe.
    En réfléchissant bien, la jeune femme avait interrogé des enfants qui avaient affirmé avoir été interrogé par un autre policiers quelques temps plutôt. Car il faisait parti des parents d'élève et travaillait dans la police. Il avait alors visiblement trés intéressait le petit garçon.


    "Non c'est pas vrai. Ce serait un simple parent d'élève ? Mais pour quelles raisons ? Aucun d'entre eux n'a de casier judiciaire."

    souffla Esméralda intrigué.


    "Parfois la nature humaine est tellement complexe qu'on ne comprend pas le fond de leur pensée. Alors, il faudrait juste aller le voir et essayer de trouver un indice qui nous ramenerait à lui."

    affirma Luis en prenant sa veste.
    A peine eut-il finit ses mots qu'il emmena Esméralda dans sa voiture vers le parent d'élève.
    Ils arrivèrent rapidement devant la maison. Ils purent parler à nouveau avec le père de famille. Mais ils n'apprirent rien de nouveau. La mère de famille était présent, et visiblement mal à l'aise. Le fils de la famille s'amusait tranquillement avec ses jouets.


    "Êtes-vous sur de nous avoir tout dit ?"

    demanda Esméralda.
    La mère de famille ravala sa salive. Comme si elle cachait un lourd secret. Un secret que même les plus faible des psychologues puissent révéler. Elle savait quelque chose. Esméralda prit la femme à part, tandis que Luis resta avec le père de famille.


    "Ce n'est juste qu'une simple formalité."

    souffla Esméralda.
    Une fois dans la cuisine, la mère de famille écouta le discours d’Esméralda.


    « Madame, je ne sais pas se que cache votre mari, mais vous devez m’écouter. Les parents de ce garçon sont inquiets. Ils veulent retrouver seulement son fils. Ils ont peur de ne pas le retrouver. Vous imaginez si quelques temps avant Noël, vous ne vivez pas avec votre fils, votre mari. La famille c’est important. Je n’ai pas pu voir mes parents pendant des Noël. Alors… »

    Voulut continuer Esméralda. Mais le fils de la famille arriva à son tour pour voir Esméralda.


    « Mademoiselle, mes parents ne sont pas des criminels. Venez avec moi dans la cave. »

    sourit le petit garçon en prenant la main d’Esméralda pour se rendre dans l’endroit précis.
    Luis les suivit, le père n’empécha pas son fils de descendre, ni sa femme, ni même les policiers. Là, ils virent le jeune garçon kidnappé entrain de jouer avec des consoles de jeux de derniers cris. En voyant arriver les policiers, le petit garçon demanda si ses parents étaient enfin inquiet.


    Après avoir ramené l’enfant chez ses propres parents. Les parents et l’enfant finirent par être suivi par un psychologue pour un traitement familial afin de comprendre l’intérêt que l’enfant avait eu à faire cela pour attirer l’attention des parents qui étaient déjà fortement présent.


    Au soir, dans son salon, Esméralda réfléchissait énormément à la raison de ce mensonge pour cet enfant. Elle ne comprenait vraiment pas. En effet, elle n’avait jamais imaginé qu’un garçon pouvait réaliser ce genre de mensonges et aller aussi loin. Elle avait apprit par la bouche des sois disant kidnappeurs que l’enfant aurait fait croire que ses parents le battaient. Mais l’hôpital révéla bien vite que les contusions faite sur son ventre et sur son visage était réaliser par lui-même, car le poing n’était pas assez grand pour que ce soit un adulte qu’il l’ai causé et ni les parents, ni les professeurs n’avaient entendu parler de bagarre entre les enfants, ni coups, ni blessure.


    « Pourquoi tout cela ? »

    demanda Esméralda, avant d’entendre la sonnerie de la porte d’entrée résonnait et voir au seuil de ce dernier le commissaire Luis avec une bouteille d’alcool en main.


    « Je crois que cela ne vous fera pas de mal de boire un coup. »


    Tout en buvant et en mangeant, la jeune femme posait de nombreuses questions à son supérieure, dont la plus importe, la raison de ce mensonge.


    « L’amour, l’envie d’être reconnu par ses proches, ou par un supérieur. Certains vont réaliser des efforts incroyable pour arriver à leur fins. D’autres vont emprunter des chemins plus tortueux. Enfin des derniers iront jusqu’à faire du mal, car ils ignorent comment faire. Mais je ne m’inquiéte pas pour ce jeune garçon. Les parents semblent être très proche de leurs enfants. Ils vont réussir à l’aider à progresser dans le droit chemin. »

    sourit Luis avant d’observer Esméralda endormit à côté de lui. Il attrapa la jeune femme, la prit dans ses bras et la porta dans son lit, pour la couvrir d’une couverture, avant de poser un léger baiser sur le front en sussurant.


    « Vous avez fait du bon travail. Dormez bien, et joyeux Noël Ma chère Esméralda. »

     

    A suivre...


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