• rouge gorge de l'hiver

    rouge gorge de l'hiver : récit

     
     
    Le ciel est noir, les étoiles brillent. La neige est sur le sol froid qui devient solide en cette soirée. Posant ses lévres sur le mug de thé chaud, l'écrivain observe le paysage qui se dévoile devant ses yeux. Les arbres étaient nu. Plus de feuilles. Plus que des ombres dans le paysage blanc et noir. Comme si c'était une photo monochrome. Et puis, dans le silence et le calme, le chant incongru d'un oiseau qui c'était perdu. Rapidement la jeune femme sort voir l'oiseau blessé. Pour le soigner. Pour le réchauffer. Pour qu'il puisse s'envoler vers les pays chaud. Tout d'un coup l'histoire surgit.
     

    Au Canada, Pére et fille, Pierre et Emilie savouraient un chocolat chaud. La jeune fille était devenue une adolescente, belle, intelligente, travailleuse. Son père avait plus de la quarantaine, il voit sa fille grandir. Du moins, il la voyait trop peu, selon lui. Il était plus souvent au travail qu'avec sa fille. Souvent en déplacement. Mais cette fois, qu'il avait un peu de temps, il pouvait profiter d'u moment.
    "Alors qu'est-ce que l'on fait ?" demande la jeune adolescente en étant encore en pyjama.
    "Tu veux que l'on joue dehors dans la neige pour faire des bonhommes de neige ? Ou des batailles de boules de neige." sourit Pierre en s'imaginant les parties dans la neige.
    Mais l'adolescente avait visiblement d'autres projets en tête.
    "C'est pour les enfants ça. T'as pas autre chose à proposer."
    "Alors, chercher les empruntes des animaux et oiseaux dans la neige et..."
    Emilie ne semblait pas être emballée par la sortie avec son père à l'extérieur. Visiblement, elle voulait rester à l'intérieur, s'engouffrant dans le canapé avec un Plaid, allumant la télévision, mettant son DVD.
    "Tu ne vas pas rester là ? Alors qu'il y a tant de neige dehors ?" s'étonne Pierre en tentant de la faire se lever du Canapé. Malheureusement, la jeune fille n'avait pas envie de bouger, comme la pluspart des adolescent de cette époque. Elle ne lui répondit qu'un soupir de lassitude et un haussement d'épaule.
    Pierre ne voulait pas la brusquer pour une pareille raison. Il voulait conserver des bons rapport avec sa fille. Mais il désirait aussi profiter du temps neigeux pour le peu qu'il sortait pour pouvoir enfin s'amuser. Car lorsqu'il était en déplacement, il ne pouvait pas réellement s'arrêter pour jouer dans ce genre de paysage. Il attrapa son écharpe, son manteau, ses gants. Il ouvrit la porte, triste de ne pas pouvoir partager un peu plus de temps avec sa fille.
    "Je vais me promener. Je rentre dans une heure pour préparer le repas."
    Et puis il parti, sans que Emilie ne fasse la moindre remarque. Ni blessant, ni souhaitant que son père reste à la maison. Non, la demoiselle grignotte un peu en regardant la télévision. S'amusant des séries télé. Rien ne semblait l'inquiéter. Juste passer du temps à observer ses héros préférés. Tellement absorbé qu'elle ne vit pas que plus d'une heure avait passé et que son père ne rentrait pas. Ce n'est qu'au moment où elle n'avait plus rien à grignotter, que son ventre se mit à gargouiller. Elle regarda l'horloge et vit qu'il était 13 heure. Revenant à la réalité, elle se rendit compte que son père n'était toujours pas rentré. Intriguée, elle sorti bien couverte dans le froid. La neige avait cessé de tomber. Emilie tourne son regard à droite, à gauche mais aucun signe de vie de son père.
    "Papa." commence-t-elle doucement. "Papa !" dit-elle plus fort. "PAPA!!!" finit-elle par crier sans entendre la moindre réponse.
    Maintenant elle était inquiéte. Les larmes montèrent à ses yeux. Elle se souvenait que son père avait faillit mourir de froid une première fois, car il était parti faire des courses. Mais là. Que s'était-il passé ? Pourtant son pére était encore plus prudent depuis l'accident.
    Puis, elle entendit le bruit, le chant d'un petit oiseau. Elle léve les yeux pour apercevoir un petit rouge gorge sur la branche d'un arbre nu. Il toune la tête dans un sens, puis dans un autre avant de s'envoler vers l'adolescente. Il se posa sur l'épaule de la demoiselle qui s'en étonne.
    "Je suis désolée. Je n'ai pas la temps de t'aider. Je recherche mon père et..."
    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le petit rouge gorge lui pique le nez avant de s'envoler dans une certaine direction en forêt. La demoiselle se mit à courir derrière lui, alors qu'elle ne comprenait pas pourquoi. Elle courait, elle s'essouflait, elle s'arrêtait pour reprendre son souffle, pour s'essuyer le front où la transpiration coule. L'oiseau s'arrêtait à ces moments là, pour l'observer et attendre qu'elle respire correctement. Une fois qu'elle se relevait, l'oiseau s'envolait de sa branche pour repartir dans la forêt.
    Enfin, aprés une demi-heure de course, l'oiseau plonge dans une crevasse dans la forêt aprés avoir s'être montrer à la demoiselle. Emilie ne savait pas pourquoi, mais elle se mit à crier :
    "PAPA ! Est-ce que tu es là ?"
    Et aprés quelques secondes, la demoiselle entendit faiblement :
    "Emilie..."
    Là, la demoiselle vit son père au fond de la crevasse tremblant de froid, incapable de se mouvoir. Avec sur le visage l'expression de la douleur.
    "Ne bouge pas! J'appelle le Shérif!"
    Quelques minutes plus tard, le shérif, le même qui l'avait sauvé lors de son premier accident, venait à son secour pour la seconde fois. Celui ci rigolait de cette drôle coïncidence, se comparant à un ange gardien pour lui. Il le ramena au domicile du pére et de la fille afin de le soigner. Résultat de la ballade : une entorse au pied gauche et une foulure au poignet de la main droite. La père se senti gêné aussi bien d'être sauver à nouveau par le Shérif alors qu'il connaissait l'endroit, mais aussi d'être soigner par sa fille. Car c'est souvent l'inverse qui se passe.
    "Mais au faite. Comment tu as pu trouver ton père ? La neige venait à peine d'arrêter de tomber. Elle avait effacé les traces..."
    "J'ai vu un rouge gorge et il m'a guidé jusqu'à la crevasse."
    Le shérif observa le pére de famille qui détourna le regard. Il avait compris qu'en respectant la nature, cette dernière viendra l'aider à un moment ou un autre.
     
    A suivre...

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