• Le souffle de l'Harmonica

    Le souffle de l'Harmonica

     
     
    Le 8 Décembre. Les écrits commencent à s'ammoncer, mais la jeune demoiselle ne semblait pas être embarassée. Avalant des gorgées d'eau chaude, avec des arômes fruitées. Elle s'amusait à imaginer la manière de fabriquer ces petites infusions qui lui permettait de bien dormir au soir. Le soir était aussi le moment idéal pour elle de pouvoir vivre d'une de ses passions : l'écriture. Du moins, elle ne gagnait aucun argent, aucune rémunération. Simplement la satisfaction des personnes qui lisaient ces textes. Elle avait encore beaucoup de travail à faire et elle n'en démorder pas. Elle fixa de loin, un petit garçon entrain d'essayer de jouer de l'harmonica dehors, avec l'idée de pouvoir écrire une nouvelle histoire.
     

     
    C'était dans les années 60. Un petit garçon de huit ans, nommé Gaston, vivant dans les rue de New-York. Il vivait de son petit harmonica, de ses musiques qu'il souhaitait partager avec les passants de la rue. Il ne survivait pas tout seul. Un petit groupe d'enfants qui comme lui avaient été abandonnés par leur parents. Soit parce qu'ils n'avaient plus assez d'argent pour les nourir, soit parce qu'ils étaient un enfant non désiré, soit parce qu'ils étaient né avec une malformation.
    Tous avaient été recueillit par un adulte qui avait vécu la même situation. Nestor. Aucun enfant ne connaissait son nom de famille. Il l'appelait oncle Nestor. De temps à autre, cet homme volait les plus riches, ou alors, il mendiait devant tout le monde pour récolter de l'argent. Il vivait dans une vieille caravane où il ramenait tous les enfants. Dedans, des montagnes de livres, de cahier, de stylos qu'il récoltait aux associations du coin. A chaque fois qu'il avait rencontré un nourrisson, un enfant abandonné, il l'adopté et par ailleurs, il allait signalé aux associations la présence de ses enfants. Mais à cette époque, peu de monde s'en intéressé et le courage dont faisait preuve Nestor était incroyable. L'homme emmenez les enfants à l'église quand il faisait trop froid en suppliant les propriétaires de laisser les enfants vivre, et de rembourser tous les frais une fois l'hiver passé.
    Il avait aussi dans l'idée de laisser les enfants suivre les études obligatoires. Il leur apprenait tout se qu'il savait, qu'il avait apprit en ayant récupérer des livres jetés par les autres. En ayant été dans divers endroit. Pour lui, la connaissance était une ouverture d'esprit, et un moyen de quitter la misère. Lui était déjà trop vieux pour en sortir. Mais il refusait que d'autres enfants ne subissent le même sort. Aussi, il refusa aux enfants d'aller faire la manche dans la rue, ou de demander de quoi manger. Ils avaient le droit d'aller dans les associations qui offraient ce genre de service. Les bénévoles admirer le courage de cet homme. Et chaque Noël, Nestor offrait à chacun des enfants un cadeau qu'il souhaitait. Ayant peu de demande, les enfants réclamaient seulement des bonbons, une poupée de chiffon pour les filles et des petites voitures en plastique pour les garçons. Seul Gaston avait demandé un harmonica à Nestor. L'adulte ne s'inquiéta pas de cette demande et accepta de lui trouver cet instrument. 
    Aprés avoir reçu le cadeau, Gaston offrit un petit récital à tous les enfants de la caravane. Il savait parfaitement comment y jouer, car à 4 ans il jouait chez lui, dans cette grande maison riche et magnifique, quelques morceaux pour sa famille. Son ancienne famille.... Celle qui fut tué par des gangsters. Celle qui ne fut pas reconnue par la société, car sa richesse, elle l'avait obtenu par des marchés au noirs. Maintenant, morts, personnes ne s'inquiétait du petit Gaston. Pour eux, il était tout aussi coupable que ses parents, alors que ce dernier n'en savait rien. 
    Il n'avait aucune envie de vengeance. Juste envie de vivre avec sa nouvelle et fabuleuse famille. 
    Noël approchait. Et les bonnes âmes aussi. Tous embarqués par des chants et des films de Noël, de leur contes qui berçaient leur enfance. Ils ont reçu cette idée qu'il fallait aider les plus démunis. Même si la pitié qu'ils avaient pour eux faisait mal à voir pour l'enfant, il ravala sa salive et attrapa son harmonica.
    Il ne demandait rien, comme il avait promis à Nestor. Il récolterait juste la gloire et le salaire récolté, à la suite d'un travail fourni. Il se mit à jouer un morceau de Noël, qu'il avait apprit en tant qu'autodictacte dans les rues de New-York.
    Les gens s'arrêtaient pour l'écouter et pour déposer quelques petites piéces dorés. Certains proposé même de lui laisser quelques cadeaux qu'ils avaient achetés. D'autres encore, déposèrent des cartons entiers de mets peut être simple, mais utiles pour la survie.
    Au loin Nestor observait le petit garçon qui avait su tenir sa promesse tout en essayant d'aider son prochain, et surtout sa nouvelle famille. 4 ans qu'il était avec eux... 20 enfants. Il avait désormais trouver sa voix pour son futur. Ce n'était pas à l'école, ce n'était pas au bureau, ce n'était pas à l'usine. C'était dans la rue, entrain de jouer de l'harmonica.
    L'harmonica qui emporta un souffle d'espoir pour son avenir.
     
    A suivre...

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