• Jour 6

    6 : Friandises

     

     

    souris


    En cette belle journée d'hiver, Jean s'en alla comme à son habitude vers le petite quartier non loin de Notre Dame de Paris. Accompagné par Leo qui était venu le chercher, les deux hommes marchèrent paisiblement. Soudain, à l'endroit où les histoires furent raconter, un nouveau marchand venait de s'y installer à son tour. Un marchand de marron chaud qui semblait se réchauffer non grâce à ses fruits secs, mais grâce à la chaleur qui emmanait de sa marchandise.
    Le vendeur était un jeune homme d'une vingtaine d'années à peine. Sûrement un étudiant qui pour payer ses frais d'études devait vendre ses marrons entre quelques cours.


    "Qui veux des marrons chaud ?"

    demanda le marchand tandis que certaines personnes s'indignait de voir un nouveau commerçant dans leur petite ruelle.


    "Tu n'es pas la bienvenu ici pour vendre ta marchandise."

    commença une vieille femme.


    "Fiche le camps avec ton arnaque à deux euros."

    entama un jeune homme qui n'aimait visiblement ni les marrons chaud du marchand, ni même le marchand en lui même. En effet, il était plutôt bel homme et cela attirait souvent la jalousie des maris.
    Soudain arriva Jean qui vit le spectacle devant ses yeux. Un peu triste d'entendre ces mots, il vit les yeux émerveillés de Leo qui le regardait.


    "Monsieur Jean, vous avez déjà mangé vous des marrons chaud ? C'est bon ?"

    demanda le petit garçon en essayant de cacher son envie d'en goûter.


    "Si tu en veux, je t'en paye..."

    finit par dire l'accordéoniste en s'approchant du marchand.


    "Quel est votre nom jeune homme."
    "Philippe Monsieur. Enchanté de vous connaître."


    Jean lui sourit.


    "Moi de même Philippe. Je me nomme Jean, je suis l'accordéoniste de ce quartier, je raconte chaque jour une petite histoire de l'avent aux habitants de ce quartier. Pourriez-vous me vendre un petit paquet de marrons chaud pour ce petit garçon."


    Philippe semblait être heureux d'entendre cela, il n'avait pas eu beaucoup de client ces derniers temps, entre la concurence des plus expérimenté et les habitants qui ne voulaient pas de lui, cela lui faisait chaud au coeur de voir que quelqu'un voulait lui acheter même un marron chaud. Il lui fit un prix. 2€ pour une vintgaine de marron chaud pour le petit Leo qui semblait être émerveillé par ce fruit incroyable. Le petit garçon partagea son goûter avec les autres enfants du quartier. Tandis que les regards noirs, des regards incendiaires des habitants du quartier pesait sur le pauvre marchand, un homme ayant le même âge que Jean arriva à son tour. A l'opposé de l'accordéoniste, cet homme avait un grand manteau de luxe, des bague à chaque doigt, une écharpe magnifique faite en soie. Il était accompagnée d'une petite fille à peine plus âgée que Leo. Elle était enveloppé d'un magnifique manteau rouge avec une capuche et un semblant de fourure blanche tout autour. Elle possédait des gants blancs et une écharpe à ponpons blancs. Elle regardait son grand-père en lui tenant la main, elle se demandait se qu'ils faisaient ici dans ce quartier.


    "Jean ? C'est bien toi Jean l'accordéoniste ?"

    demanda le nouveau venu.
    L'accordéoniste se retourna pour voir un viel ami d'enfance. Eric. Le fils de la marchande de bonbons.


    "Eric, je suis heureux de te voir ici. Mais qui est la jeune demoiselle qui t'accompagne."


    Un peu timide, la petite fille possédant de beaux cheveux ébénes et des yeux bleus se présenta sous le nom de Lucie, la petite fille de Eric. Elle sourit de toutes ses dents vers Jean et les autres enfants.


    "Mais que faites-vous ici ? Tu ne devais pas être à New-York pour vendre les bonbons de ta société."


    Eric sourit en regardant son ami.


    "Si, mais j'ai chargé mes enfants de prendre les rennes pour quelques temps. Ils auront fini avant Noël et reviendront en France. Alors j'ai voulu voir si tu étais toujours là pour écouter une histoire."
    "Bien sur, je vais vous la raconter."


    Mais avant qu'il puisse ne commencer ses accords, Eric arrêta son ami.


    "Attend veux-tu ? Avant de commencer à chanter, il faudrait faire comme dans l'ancien temps, offrir quelque chose à manger à ceux qui vont t'écouter."


    Rapidement Eric s'approcha de Philippe et sorti une grosse liasse de billet.


    "Ecoute jeune homme, offre à tous les habitants de ce quartier des marrons, en échange je te donne 1000 €."


    En voyant cette somme, le jeune Philippe se senti honteux de pouvoir prendre tout cet argent. Il baissa la tête avant de lui dire :


    "Monsieur, je vous remercie de votre gentillesse, mais tout ce matériel ne vaux pas autant. Il vaut bien moins, vous pourriez faire plaisir à votre petite fille en offrant d'autre chose avec votre argent."


    "Oui, mais je vois que tu en a besoin. Tu as des trous à tes chaussures. Ton pantalon est entièrement couvert de poussière. Tes gants sont bien trop petits, et ton pull bien trop grand. Prends cet argent et si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour ta famille."


    Philippe ne put alors refuser cet offre en imaginant offrir à sa famille un Noël comme il ne pouvait pas se permettre habituellement. Il distribua alors les marrons à tous les habitants du quartier qui désormais pouvait déguster les marrons généreusement offert par Eric, tout en écoutant le chant de Jean.
    Et l'histoire qu'il racontait n'était pas si éloigné de se qu'il se passait aujourd'hui.


    C'était en Italie, la grande péninsule italienne en forme de botte percutant un gros cailloux. Dans une petite ville du nom de Bussetto, il existait un orphelinat ou les enfants qui venaient de perdre leur parents à cause de crime de guerre, de meurtre, de maladie ou par simple abandon venait de se retrouver. Les enfants vivaient dans cet établissement jusqu'à leur majorité et s'il n'avait pas été adopté entre temps, alors ils étaient envoyés dans la vie active. Le directeur de cet établissement se prénommait Giuseppe. C'était un homme de la quarantaine d'année qui avait été commisaire de police avant de se tourner vers le social. Il avait vu tellement d'horreur, tellement de pleurs pour ses enfants qu'il avait décidé de les aider autrement que par résoudre des crimes à longueurs de journées. Ainsi, avec les économies qu'il avait, il faisait fonctionner le systhème. Héritant d'une grande fortune laissé par ses parents, il l'utilisa pour le confort, le soin et l'éducation des enfants qui nommèrent Giuseppe : Nonno Giu.


    Hélas, Giuseppe n'avait lui même aucun descendant, il vivait seul avec ses orphelins et quelques bénévoles ou même des employés. Mais jamais de personnel ne restait avec lui et les enfants lors des fêtes de Noël. Il surveillait les comptes pour offrir à chaque enfant un anniversaire fantastique, mais il savait qu'à Noël il ne pouvait pas en faire autant. A chaque année il offrait un petit paquet de bonbons aux enfants en faisant croire que Babo Natale était passé les voir. Evidement les plus grands avaient bien conscience que c'était Nonno Giu qui les leur offrait, mais ils ne disaient rien, pour laisser la magie fonctionnait encore dans l'esprit des plus jeune.


    Et puis un beau jour, la veille de Noël, Nonno Giu avait décidé d'emmener les enfants au centre ville de Bussetto. Là, les enfants virent un grand sapin de Noël être dressé sur la place. Il n'y aurait pas de neige cette année non plus, seulement le beau sapin qui s'illuminait devant leur yeux. Et puis, alors que Nonno Giu allait demander aux enfants les plus âgés de garder un oeil sur les plus petits pour chercher des bonbons, il entendit une voix féminine derrière lui. Une femme, la quartantaine, ayant des formes, une chevelure ébénes, des yeux noisettes, le teint halé alerta Nonno Giu.


    "Eh bien mon bel homme. Vous en avez des enfants dites-donc. Vous êtes bien le Nonno Giu n'est-ce pas ?"

    demanda la femme faisant retourner non seulement le concerné mais tous les enfants l'accompagnant aussi.


    "En effet, je suis Giuseppe, le directeur de l'orphelinat et..."

    commença Giuseppe avant d'être prit dans les bras de la bonne femme.


    "Je suis très heureuse de vous renconter. Je m'apelle Francesca, je tient une petite boutique de bonbons pas très loin d'ici et j'aimerais vous inviter vous et vos petits chez moi."


    Intrigué par cette proposition, le directeur vit luire les yeux des enfants qui étaient à ses côtés. Prudent il accepta la proposition, à condition de leur dire pour quelle raisons elle les inviter.


    "Je vous ai vu aider tellement de gamins dans la rue. Vous n'hésitez pas une seule seconde, alors comme vous, j'aime faire plaisir aux enfants en leur offrant des friandises. Allez venait gouter mes enfants."


    Aussitôt dit, aussitôt fait. Le directeur et les enfants se dirigèrent vers la boutique de bonbons de Francesca. C'était semblable à un grand herboriste, mais à la place de voir à chaque étagère des herbes médicinales, ce fut des nombreux bonbons qui étaient présent. Un bocal de guimauve, un bocal de chocolat, un bocal de petits bonbons à la fraises. Les parfums de toutes ses friandises embomé la maison. Mais la maitresse des lieux leur dit qu'il y avait un plus beau cadeau pour eux.


    "Je l'ai préparé exclusivement pour vous. De nombreux acheteurs voulaient me le prendre, mais j'avais prévu depuis le début de vous l'offrir."

    sourit Francesca, avant d'ouvrir son atelier de cuisine où se trouvait sur le sol une maison de pain d'épice, de chocolat, de bonbons divers et variés qui entourait la petite maison. Aussi haute qu'un enfant de dix ans, elle pouvait accueillir au moins 5 ou 6 enfants à l'intérieur.
    Impressioner par ce magnifique cadeau, les enfants hésitèrent à le toucher. Ils regardaient Francesca comme pour se demander si tout ceci n'est pas un rêve.


    "Allez y les enfants, régalez vous!!! C'est la Nonna Fran qui vous l'offre. Joyeux Noël d'avance!!!"


    Tous en choeur, les enfants remercièrent la Nonna Fran avant de s'attaquer à leur cadeau. Ils se partargèrent les parties qu'ils préfèraient. Les plus grands se forçaient pour manger les morceaux que les plus petits n'aimaient pas.
    Se tournant vers cette inconnue, Giuseppe demanda à Francesca des explications.


    "En réalité, je vous connais depuis très longtemps. Je vous ai toujours aimé. Mais votre coeur était pour les enfants. Alors pour mieux vous comprendre, et comprendre le coeur de ses enfants, j'ai décidé d'apprendre à réaliser ses petites friandises, les douceurs des hivers, printemps, été et automne.En apprenant, j'ai comprit cette joie de voir les enfants sourire et rire. Un petit câlin de la part de quelqu'un peut appaiser de triste souffrance, tout comme un délice sucré peu rassurer un instant aussi un peu triste. Alors même si nous ne pouvons pas nous aimer, je souhaiterais vraiment que l'on puisse travailler main dans la main pour aider ses petits. Je leur fabriquerai des bonbons rien que pour eux et en échange, j'aimerais que les plus grands puissent m'aider dans la boutique et apprendre la confection des bonbons."


    Giuseppe accepta la proposition de Francesca avec grands plaisirs.
    Et depuis, l'homme n'avait plus peur pour le futur de ses enfants une fois que ces derniers partiraient dans le monde du travail, car Francesca leur avait offert le courage de créer des friandises, l'ardeur au travail, le sens commercial, ce qui leur permis de leur ouvrir des portes dans leur futur métier au sein d'entreprise, et certains décidèrent de rester avec Francesca pour travailler à la confiserie.

     

    A suivre...


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