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Par juliabaku le 6 Décembre 2012 à 18:33
7 : Guitare
Une nouvelle journée venait de commencer dans la capitale Française. Jean avec son petit accordéon, son assistant Leo était à ses côtés quand l'homme s'installa devant la foule de gens qui l'attendait. Cependant en parcourant toutes les ruelles pour venir le cherche, Leo avait rencontrer de nombreuses personnes, dont certains étrangers à la peau halée, les yeux noirs, les cheveux nuits, portant une guitare en main et chantant quelques chansons dans un langage inconnu pour le jeune garçon. En revenant avec son maître, Leo avait demandé à Jean l'origine de ces personnes. En écoutant leurs chants, Jean reconnu la langue d'origine, le Mexicain. Se souvenant de cela, il se rapella d'une histoire d'un jeune mexicain.
Il décida de la raconter cette journée comme un calendrier de l'avent.
C'était un jour non loin de la veille de Noël. Dans un petit quartier entre les quartelles de la drogues, la prostitution, les différents meurtres, il existait un jeune garçon d'à peine 15 ans. Il avait un beau physique et une voix magnifique. Cependant, il ne vivait qu'avec son jeune frère de 8 ans et chanter tous les soirs dans des cafés, des bars, dans différents endroits où son chant était apprécié et permettait de lui subvenir à ses besoins. Mais cela était compliqué à permettre à son frère et lui de vivre normalement, en évitant les différents obstacles sur leur route. Ce n'était pas la joie tous les jours, mais à chaque fois le grand frère Orlando offrait à son petit frère Luis un petit chant.
La voix raisonné dans les murs, le plafond. Jamais aucun voisin n'avait eu à se plaindre. Ils étaient au contraire bien heureux d'avoir une bonne ambiance dans ce quartier de la ville emprisonné par les mafieux. Un jour hélas, le boss du quartier passa avec ses hommes et tous armés. Il se prénommait Emilio. Il était très costaud, visiblement rien ne lui faisait peur. Il avait visiblement le temps de passer dans le quartier pour réclamer de l'argent à tous ceux qui habitaient dans son territoire. Maintenant, il regardait Orlando qui protéger son petit frère.
"Alors mes mignons...Vous vous êtes bien cachés pendant quelques années à mon regard. Votre mère était plus simple à trouver."souffla Emilio.
"Ma mère se drogait, elle est morte d'une surdose."
"Oui, mais il faut quelqu'un pour lui fournir sa drogue. Et je pense que tu es assez intelligent pour comprendre se qui s'est passé."
Orlando respira bruyamment. Il savait qu'il devait faire au plus vite pour protéger son petit frère et s'enfuir. Il observa les gardes du corps de Emilio, comme pour essayer de voir une faille dans leur posture. Mais rien ne semblait indiqué qu'il allait pouvoir passer facilement, encore plus avec un enfant dans ses bras. Soudain, il senti le vent s'engouffrant dans la pièce. La fenêtre était encore ouverte et des cages d'escaliers étaient visibles. Cela était risqué, mais Orlando attrapa une petite capsule qu'il avait fabriqué avec l'aide de son petit frère. Ils l'utilisaient habituellement en cas de petite fuite, et non de grandes histoires avec la mafia. Cependant, il n'avait pas le choix.
Il attrapa la capsule avant de la jeter brutalement au sol soulevant un nuage de fumée, empêchant Emilio et ses hommes de voir. Habitués, Orlando attrapa son frère et tous deux sautèrent vers la cage d'escalier.
"NE LES QUITTER PAS DES YEUX!!"s'énerva Emilio, alors que ses propres hommes n'arrivaient pas à voir correctement, ayant encore la fumée dans leurs yeux.
Rapidement, les deux frères arrivèrent vers le rez-de-chaussé. Alors que Orlando semblait chercher une voiture pour s'enfuir. Mais il était déjà trop tard que les hommes d'Emilio étaient arrivés.
"C'est fini!! Rends-toi !!"
Orlando priait en lui-même en espérant pouvoir protéger son frère avant tout. Il avait prit sa guitare avec lui, prêt à donner son instrument précieux, celui qu'avait laissé son père avant de disparaître. Orlando ne se souvenait pas de son visage. Même en ce jour qu'il croyait être le dernier aujourd'hui, il n'arrivait pas à se souvenir d'un moment véritablement heureux avec sa mère, ni son père. Juste une chanson mexicaine.
"Tu as droit un dernier mot avant d'être tuer."
Orlando sourit. Il n'avait pas trop le choix, il voulait redonner courage aux habitants du quartier. Il chanta une chanson rempli d'espoir, de lumière, de vie et de courage.
La chanson une fois fini, il ferma les yeux pour imaginer la vie qu'il aurait pu avoir s'il avait vécu dans un autre quartier. Alors qu'il pensait qu'il allait mourir, il entendait la sirène des policiers. Rapidement, le jeune garçon attrapa son frère et le plaqua au sol, tandis que des policiers arrivèrent, braquant leur armes sur les mafieux du coin. Visiblement l'arrivé de ses sauveurs étaient arrivés à temps. Le combat ne dura pas longtemps, les policiers furent mieux préparer que les ravisseurs et les arrêta rapidement. Le chef de la brigade arriva, c'était un homme de la quarantaine qui observa les deux enfants. Il frotta leur tête avant de leur demander.
"Est-ce que tout va bien les enfants ? Vous habitez seuls ?"Demanda le policier.
Luis refusa de pleurer en restant coller contre son grand-frère qui du répondre à sa place.
"Mon frère et moi avons perdu notre mère il y a quelques années. Mon père a disparu...Depuis la naissance de mon petit frère."souffla Orlando avant de pointer l'ancienne carte d'identité de sa mère qui est morte désormais.
Le policier resta sans voix. Cette femme, il l'a connaissait bien, même très bien d'ailleurs. Il regarda les enfants droits dans les yeux, ignorant encore comment apprendre à ses derniers la nouvelle.
"Mes enfants, je crois que vous ne vivrez plus seul désormais. Je crois que connaître bien votre père."souffla le policier, redonnant un peu d'espoir aux enfants.
Il proposa aux enfants de le rejoindre dans le centre de police. Il leur donna des boissons chaudes et offrit à ses derniers des bonbons. Ils restèrent seuls afin de pouvoir parler tranquillement.
"Alors où est notre père ?"demanda Luis un peu timide.
"Pour tout commencer, votre père était très attaché à votre mère, mais il ne connaissait pas l'existance de ses enfants. Il aurait aimer être avec vous. Il savait que votre mère était une droguée et elle lui promettait à chaque fois d'arrêter. Mais visiblement c'est ce qui l'a tué."
"Qui est notre père ?"s'énerva Orlando, ne comprennant pas où il voulait en venir.
"Je...Je suis votre père. J'ai rencontré votre mère lors d'une enquête policière. C'était la meilleure amie de ma petite soeur. Et finalement elles avaient arrêté de se voir car elle avait une mauvaise influence. Mais aujourd'hui, je voudrais vous aider. Je sais que je ne pourrais pas rattrapé toutes ses années perdues. Pouvez-vous m'accepter comme votre père ?"
Orlando sourit et finalement il attrapa Luis et le policier.
"Tout se que je souhaite c'est de pouvoir offrir une magnifique vie à mon frère."
Ainsi, la famille réuni ils pouvaient vivre leur premier Noël ensemble.A suivre...
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