• 25 : Yoyo

     

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    Nous étions la veille de Noël. Les enfants étaient en vacances depuis un petit moment. Beaucoup d'entreprise fermait, les magasins étaient pris d'assaut pour les derniers préparatifs de cette fête. La nuit, le festival allait commencer. Il fallait fêter cette veillé de Noël. Peu importe leur religion, leur croyance, ou qu'il n'y en ai pas. Dans certains cas, des personnes travaillerait en cette soirée et même le lendemain. Le personnel médical et paramédical. Des restaurateurs, des traiteurs. Des livreurs venant exprés pour la soirée. Des artistes jouant soit le rôle du bonhomme en rouge, ou alors jouant un tout autre spectacle pour égayer la soirée de Noël. Des animateurs de télévision qui devrait animer les soirée de Noël avec un public.


    Et parmi ces travailleurs, il y avait Jean. Il continuait à travailler en menuiserie, remettant à neuf quelques chef d'oeuvre gravé dans l'écorce des arbres pour ensuite les insérer dans de belles maisons. Mais aussi, travaillant sur sa prochaine mélodie qu'il allait raconté en début d'aprés midi. Pendant que les mères ou certains pères de famille préparent le repas. La dinde à farcir, les cadeaux à emballer, le bois dans le feu de la cheminée et tout le nécessaire pour passer une bonne soirée en famille.


    Leo attendait patiemment aussi l'arrivée de Jean. Il était vrai que normalement l'homme d'âge mur devait raconter une histoire aux enfants. Mais il avait demandé s'il était possible que lui un jour raconte une histoire à son tour. Il espérait pouvoir la raconté aujourd'hui.


    Les aiguilles des horloges tournèrent. Les ruelles étaient toujours noir de monde quand Jean se mit en route pour se rendre en direction de la ruelle où il était habitué à se rendre. Cette journée était spéciale pour lui aussi. Car le soir, il devrait se préparer pour revenir vers minuit dans ce même endroit pour raconter la dernière histoire de Noël.
    Mais il pensait actuellement au moment présent, et à l'oubli de l'histoire qu'il devait raconté. Car même s'il entrainait sa mémoire tous les jours, il n'était pas à l'abri des oublis, des pertes de mémoires occasionnels. Alors qu'il s'était préparé à jouer. Alors qu'il voulait raconté une histoires, les mots ne sortaient pas.
    Leo qui était à ses côtés tira sa manche avant de lui demander dans son oreille de le laisser faire. Peut importe le morceau qu'il jouerait, il pourrait créer une petite histoire.


    Jean fit confiance au petit garçon et se mit à jouer son accord, puis sa musique.


    L'histoire que Leo raconta était celui d'un autre artiste de rue. Il se prénomait Orelio. Il était un jongleur de Yoyo. Etrange non ? A première vue, les enfants crurent que tourner le yoyo était trés simple. De le faire rester sur le sol pour ensuite le remonter dans leur main aussi. La promenade du chien appelait-il. Puis, vient au tour d'un looping assez impressionant entre deux yoyos. Les deux se frolèrent, les fils semblaient s'entremélèrent, mais à chaque fois, Orelio arrivait à récupérer aussi vite qu'il avait envoyé ses yoyos. Il semblait les maitriser parfaitement, comme s'il appelait des animaux qu'il avait dressé.


    Mais le plus beau spectacle se passait aussi en hivers, dans la nuit noire tandis que la neige et le froid était présent. Orelio, ce jeune italien attrapa deux de ses yoyos. Il appela les gens des quartiers. Il demanda à ses amis de le filmer pour mettre la vidéo sur le net. Par la suite il lança la chanson Carol of bells. Et sur cette dernière, il fit voleter ses yoyos l'un vers l'autre, créant finalement des formes, ressemblant à une lettre courant à travers les flocons de neige. Cette magie, il l'a devait à l'absence totale de lumière et au Yoyo qui possédaient des LED, ces petites lumières fluorés qui produisait à une grande vitesse des traits. Puis des formes. Les flocons qui tombèrent posait le décors et Orelio travaillait en fonction de cela. Son travail était une véritable oeuvre d'improvisation faite au jour le jour, dépendant des élément pour créer les plus belles figures sur les plus beaux paysages. Alors que la musique allait à sa fin, Orelio fit tourner ses yoyos dans la neige, tout en courant il traçait des formes sur la blanche neige, malgré le peu de lumière. Il savait comment réaliser son prochain numéro qui se révélera une fois la lumière allumée. Se qui se fit une fois la musique terminé. Et tous purent lire sur la blanche neige les mots :

    "Joyeux Noël à tous, et à Tous une bonne nuit."

    A suivre...


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